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Journal la Voix de l’Enseignant: Hebdomadaire de l’Éducation n° 653 du Vendredi 27 janvier 2023
Burundi- Education
L’éducation inclusive est une réalité au centre pour l’éducation inclusive de Kigobe
Le centre pour l’éducation inclusive de Kigobe accueille les enfants vivant avec différents types de handicaps. Le constat est que les enfants vivants avec handicaps sont capables d’évoluer avec le temps au cours de leur formation.
Le centre pour l’éducation inclusive de Kigobe est fonctionnel depuis l’année scolaire 2019-2020. Oscar Ndayizeye, enseignant au dit centre, indique que “le centre accueille les enfants normaux, les enfants muets, les enfants vivant avec handicap physique, les enfants vivant avec handicap mental, les enfants sourds. Bref, tout enfant est le bienvenu quelle que soit son infirmité”.
Au total, dix-sept enseignants ont été formés pour dispenser les cours en faveur de ces différents enfants vivant avec différents types de handicaps. Etaient aussi impliqué dans cette formation tous les inspecteurs de la direction provinciale de l’éducation en mairie de Bujumbura. Cette formation permet aux inspecteurs de mieux superviser les activités exerçaient au sein dudit centre et au cas de besoin de les appuyer. Leur formation se concentrait sur comment dispenser les cours pour les enfants qui bavent tout le temps qui souffrent d’une infirmité motrice célébrale (IMC), les enfants muets, les enfants sourds,… soigner les différentes maladies des enfants vivant avec handicap. Ils apprenaient différents signes afin de pouvoir bien transmettre la matière aux enfants vivant avec handicap notamment les sourds, les muets. Ils communiquent avec ces enfants avec des signes quand il par exemple temps de sortir, ou quand il est temps d’entrer en classe.
Selon toujours Oscar Ndayizeye, chaque classe doit accueillir au moins quarante-cinq élèves et dans le mesure du possible, quinze enfants vivants avec handicap. Mais, l’éducation inclusive est bénéfique pour tous les enfants car les enfants normaux apprennent en même temps les différents signes, ce qui leur permet d’échanger avec ceux vivant avec handicap. Et du coup, les enfants normaux contribuent d’une manière ou d’une autre à renforcer les capacités de leurs camarades de classe vivant avec handicap car ils peuvent échanger avec des signes. Le centre pour l’éducation inclusive est équipé de terrain de balançoires pour permettre aux enfants de jouer, du matériel pour les sourds et les muets, du matériel de déplacement pour les enfants vivant avec handicap physique, des toilettes adaptées, ainsi que des terrains de jeux.
Les défis ne manquent pas
Cependant, le centre pour l’éducation inclusive connait certaines difficultés notamment celles en rapport avec l’insuffisance du matériel, l’incapacité de répondre à toute la demande, car certaines classes dépassent leur capacité d’accueil. Une classe qui, initialement devrait accueillir quarante-cinq enfants, dépassent un effectif de soixante. Au total, le centre pour l’éducation inclusive abrite neuf cent cinquante-trois enfants (953) de la maternelle à la 9ème année. Selon Oscar Ndayizeye, un besoin d’extension se fait sentir d’autant plus que les enfants formés au centre pour l’éducation inclusive ne trouvent pas d’école spécialisées pour continuer leur formation au post fondamental. Ils sont bloqués à cette étape. Un autre besoin exprimé, est la construction d’un internat car certains parents ne parviennent pas à scolariser leurs enfants vivant avec handicap faute de moyens de déplacement. Oscar Ndayizeye, souhaite que ces types de centres soient multipliés à travers tout le pays afin que l’éducation inclusive soit effective au Burundi.
Les enseignants, demandent une prime salariale car selon eux, les autres enseignants travaille de 7 h 30 min à11h45 min tandis qu’eux travaillent de 6h 45 min à 13heures. Ils indiquent même au cours de l’exercice de leur métier, ils fournissent des efforts supplémentaires pour s’occuper des enfants vivant avec handicap. Ils disent qu’initialement, il était prévu de guides pour s’occuper de cette tâche mais jusqu’à présent, ces derniers ne sont pas encore formés. Adrien Nd■
Burundi-Education
Le déménagement des élèves cause des perturbations d’apprentissage
La direction communale de Muha enregistre des cas de déménagement des élèves d’un établissement vers un autre. Les causes sont variées entre autre le changement de domicile et la mort des parents.
Selon l’inspecteur communal de l’éducation Antoine Kabura, la direction communale de l’éducation de Muha a déjà enregistré des cas de changement d’établissement des élèves. Les cas les plus fréquents sont liés au changement de domicile des parents. Six enfants de la première à la sixième année ont déménagé de Kanyosha vers Ruziba, la cause étant le changement de domicile de leurs parent qui ont quitté Kanyoha vers Ruziba.
Deux autres enfants sont venus de Cibitoke à Rugombo pour être réintégrés à l’Ecole Fondamentale de Busoro à Kanyosha, leurs parents ont dû déménager car leur maison était construite dans un domaine militaire et ils ont été contraints de quitter le lieu. 4 autres enfants ont quitté l’établissement privé Umusalama du quartier Kajiji de kanyosha à cause de la mort de leur père pour être réintégré dans l’Ecole fondamentale de Kanyosha III.
Les parents de deux enfants de l’école privée ACO située, elle aussi dans le quartier Kajiji de Kanyosha. Cette école a été fermée car elle n’avait aucun document attestant l’autorisation de son ouverture. Selon Antoine Kabura, inspecteur communal de l’éducation en commune scolaire de Muha, les deux enfants sont seuls qui ont été reçus dans les établissements publics d’autres ont regagné l’enseignement privé.
Selon toujours la même autorité, les enfants objet du déménagement connaissent beaucoup de difficultés à s’adapter psychologiquement parce qu’ils doivent s’adapter à la nouvelle méthodologie du nouvel enseignant. Des fois ils sont en arrières et affrontent la matière en avance au sein de l’établissement qu’ils ont réintégré. Parfois, ils sont victimes des programmes inadaptés parce que dans ces écoles travaillant sans autorisations utilisent des manuels non reconnus par le ministère de tutelle et les enfants sont obligés de s‘adapter au programme des établissement scolaires publics.
Selon Antoine Kabura, inspecteur communal de l’éducation, les enfants déménagés connaissent également des problèmes sociaux. Ils doivent créer de nouvelles amitiés avec leurs nouveaux camarades de classe. Ceci peut avoir un impact négatif sur l’apprentissage de l’apprenant. Adrien Nd■
Burundi-Education
École fondamentale de Kamesa une fois encore réhabilitée
Jadis abandonnée, l’école fondamentale de Kamesa est aujourd’hui parmi les mieux nantis en matière d’infrastructure. Après la réception au début de l’année scolaire 2022-2023 de trois salles de classe du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF), maintenant la commune de Muha s’engage à construire et équiper quatre salles de classe et compte réhabiliter quatre autres. Une valeur ajoutée autant pour l’école et pour les populations environnantes
Après avoir reçu un lot de trois salles de classe et d’un bloc sanitaire de la part de l’UNICEF au début de l’année scolaire, l’école fondamentale de Kamesa est de nouveau bénéficiaire d’un bloc de quatre salles de classe flambant neuf. C’est le Fond d’investissement communal (FONIC) qui en est le pourvoyeur de financement à travers le budget communal d’investissement de la commune Muha pour l’année 2022-2023. Le directeur de cette école se réjouit de ces dons et compte demander l’ouverture d’une section post-fondamentale pour le début de la prochaine année scolaire pour que son école soit un lycée complet qui va de l’école primaire jusqu’à la fin des humanités générales. Une ambition partagée par les parents et les voisins de l’école qui dans le passé voient leurs enfants orientés loin de leur résidence ce qui leur coûte énormément en moyens de transport et en énergie pour ceux qui font cette randonnée quotidiennement. Les distances sont énormes, par exemple aller au lycée du lac Tanganyika de kamesa équivaut à faire 14 kilomètres de randonnée aller-retour ce qui épuise l’apprenant et pouvant aussi constituer un facteur d’échec scolaire. L’école fondamentale de kamesa se trouve sur les hauteurs est de la zone Musaga. Elle accueille les élèves des alentours de l’école que ce soit en mairie de Bujumbura ou des communes de la province rurale de Bujumbura. C’est une école d’avenir d’autant que le quartier dans lequel elle se trouve, concentre une population jeune et continue à en accueillir de nouveau acquéreurs de parcelles qui profitent des prix relativement moins chers que dans les zone basses de la capitale Bujumbura et gonflent davantage les effectifs dans les salles de classe. L’école fondamentale de Kamesa compte aujourd’hui 2221 élèves et une trentaine d’enseignants répartis dans 17 salles de classe. Les effectifs d’élèves augmentent d’année depuis l’année 1994, date de sa création.
Son directeur, Habarugira Vénérand indique que l’école a besoin de plus de soutiens pour devenir pourquoi pas un lycée public car elle se trouve dans une zone en pleine mutation. Nestor N■
Burundi-Education
L’église catholique impliquée dans l’éducation spirituelle et scientifique des enfants
Dans l’optique de contribuer à l’ducation spirituelle et scientifique des jeunes, l’église catholique, Archidiocèse de Gitega, sous le programme Pastorale de la Famille, service d’éducation à la vie a organisé, en date du 20 au 22 janvier 2023 un atelier de formation des animateurs des écoles dans la procure Sainte Marthe de Nyabututsi. Selon Nsanze Jean Claude, responsable du service d’Education à la vie, » cette formation est destinée aux éducateurs-animateurs des jeunes pour animer les causeries d’éducation à la vie afin de pouvoir accompagner les jeunes dans leur processus de changement de comportement. » Pour lui, « l’objectif principal est donc d’aider les jeunes à rencontrer le Christ dans leur vie et de mener une vie commune avec Lui à chaque instat en toute circonstance. »
L’éducation des jeunes à la chasteté vise trois objectifs comme, d’après le responsable du service d’Education à la vie, » conserver dans la famille un climat positif d’amour, de vertu et de respect des dons de Dieu, en particulier du don de la vie. Aider graduellement les jeunes à comprendre la valeur de la sexualitéet de la chasteté en soutenant leur maturation par la parole, l’exemple et la prière. Les aider à comprendre et à découvrir leur propre vocation au mariage ou à la virginité consacrée pour le Royaume des cieux en harmonie avec les habitudes, dispositions et dons de l’Esprit qui leur sont propres. » Soulignons que l’éducation des jeunes à la vie a commencé en 1996 quand les élèves indigents restaient à l’école pendant les vacances. L’un des animateurs des écoles, Ngenzirabona Dominique, précise qu’il faut “éveiller la conscience des jeunes chrétiens à la nouvelle éthique mondiale”. Les animateurs des jeunes les invitent à fuir la tentation, de ne pas suivre le modèle des occidents, la culture africaine en général et burundaise en particulier et l’héritage de nos ancêtres. Il faut la garder jalousement. Dominique donne un exemple crucial des pillules données aux femmes en Afrique pour séparer les naissances. » Les 74 animateurs dont 3 soeurs religieuses de 8 paroisses de la ville de Gitega se disent très satisfaits par la formation. Le Responsable du Service d’Education à la vie informe qu’ils ont le programme de former les animateurs dans toutes les paroisses de l’Archidiocèse de Gitega. Attendons la mise en évidence de ce programme pour voir évoluer la mentalité de nos jeunes qui se fient beaucoup plus aux nouveautés occidentales. Martin Nd■
Burundi-Education
Relâchement dans le respect des mesures barrières contre le COVID
Les écoles fondamentales et post fondamentales de la Direction communale de l’éducation de Kirundo défient les mesures barrières contre le COVID . Du moment que l’hôpital de district de Kirundo a enregistré l’année passée des cas de cette pandémie ,les responsables des écoles fondamentales et post fondamentales ignorent carrément la protection de leurs éduqués contre le COVID
Les écoles fondamentales de Kanyinya, de Bushaza, deMurama et de Kavomo ainsi que les écoles techniques post fondamentales communales qui sont les seules au chef lieu de la Direction communale de l’éducation de Kirundo à savoir Ecole Technique Murama et Lycée Technique Communal de Kirundo ne disposent pas des dispositifs pour lutter contre le COVID 19. Pour le responsable de l’école Kavomo Égide IRUMVA l’eau y est mais les écoliers manquent de savons. Les savons avaient été distribués par l’UNICEF L’achat de savon n’étant pas budgétisé, il demande au gouvernement de leur venir en aide pour octroyer des savons à ces jeunes écoles afin qu’ils puissent lutter contre cette maladie. Les responsables disent que le COVID ne fait plus peur. Pour ces Dans ces écoles, l’eau est difficile à avoir et les fontaines se trouvent à une distance éloignée de l’école raison pour laquelle les tanks sont vides. De plus le manque de savon pour se laver les mains aggrave la situation. Les élèves ne veulent pas apporter de l’eau de chez eux pour faire face à cette maladie.
La santé au service de l’éducation
Le chargé du Système d’information Sanitaire au District Sanitaire de Kirundo (SIS)affirme que fort malheureusement il y’a eu un relâchement au niveau des mesures barrières contre le COVID .Pour ce responsable ,c’est un comportement irresponsable de la part des responsables scolaires étant donné que la Province de Kirundo est frontalière avec d’autres pays et accueille des visiteurs en provenance des autres pays ,la contamination de cette maladie s’avère indispensable .Il lance un appel aux responsables scolaires de revenir à la raison en appliquant intégralement les mesures proposées par les services de la santé en vue de barrer le chemin au COVID.
Pour ce responsable, à part le COVID ,cette démarche de lavage de mains salles contribue à lutter également contre les maladies de mains sales comme le Choléra, la dysenterie et les vers intestinaux. Toutefois, la présence ou non du COVID ne peut en aucun cas amener les responsables scolaires à oublier leurs missions de protéger les enfants. Eric K■