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Les états généraux pour analyser les défis qui minent le secteur de l’éducation
Les états généraux pour analyser les défis qui minent le secteur de l’éducation
Les heures de travail élevé, les manuels scolaires qui manquent, la maltraitance des enseignants suite à la méconnaissance ou l’ignorance des lois régissant le fonctionnaire enseignant dans son ensemble, la nomination des responsables à la tête des directions scolaires devenue une affaire politique alors que c’est purement technique, sont autant de défis relevés par Victor Ndabaniwe, président la COSSESONA (Coalition spéciale des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale). C’était à l’occasion de la célébration de la journée internationale de l’enseignant en Mairie de Bujumbura, ce jeudi 30 octobre 2019. Pour relever ces défis, Ndabaniwe propose la tenue des états généraux.
Victor Ndabaniwe |
Lors de la célébration de la journée mondiale dédiée aux enseignants en Mairie de Bujumbura, les syndicats des enseignants réunis au sein de la COSSESONA (Coalition spéciale des syndicats des enseignants pour la solidarité nationale), Victor Ndabaniwe, président de cette plateforme évoque des défis auxquels font face les enseignants au quotidien. A côté des défis liés à l’exercice du métier, notamment les heures de travail élevé, les manuels scolaires qui manquent, la maltraitance des enseignants suite à la méconnaissance ou l’ignorance des lois régissant le fonctionnaire enseignant dans son ensemble, Victor Ndabaniwe évoque le cas des enseignants redéployés qui avaient trouvé des places dans les provinces ou commune d’origine mais dont le retour est bloqué aujourd’hui. Or, le ministre de l’éducation a déjà adressé une correspondance au directeur provincial de l’éducation en Mairie de Bujumbura qui n’a jamais eu une suite favorable. Les représentants des syndicats des enseignants jugent cette situation d’insubordination. Ils espèrent que les nouvelles recrues seront affectées dans les zones où les enseignants redéployés prestent pour qu’ils regagnent leur service dans les établissements de la Mairie, de Bururi et de Mwaro.
Aussi, pour Victor Ndabaniwe, « les mutations intérieures devraient reprendre du moment où le fonctionnaire enseignant ne demande pas une mutation au centre urbain. » Les syndicats des enseignants prônent pour une dépolitisation des postes de directeur d’école. En effet, « la nomination des directeurs à la tête des directions scolaires est devenue une affaire politique alors que c’est purement technique. » Ainsi, dans beaucoup d’écoles, il s’observe une mauvaise gouvernance et celle-ci a une conséquence néfaste sur la qualité de l’enseignement pourtant prônée par les partenaires de l’éducation.
Il reste à savoir que les doléances des enseignants des enseignants aient été comprises par la parterre des autorités du ministère du ministère de l’éducation sous la conduite du secrétaire permanent au ministère Hérménégilde Burikukiye. RR.?